J'ai [ce post est de Richard] pris cette photographie non pas pour avoir une photo de plus de Zoo project
pour en faire je ne sais quelle compilation mais parce qu'elle est pour moi, émouvante.
L'énorme graphisme que Zoo project avait peint en
montant sur un toit aisément accessible est petit à petit colonisé par des
graffs de couleurs vives. Ces signes qui n'ont plastiquement aucun intérêt
grignotent la fresque de Zoo project qui perd peu à peu non seulement sa
signification mais son existence même.
Zoo project disparaît lentement envahi par la médiocrité de graffeurs en herbe ignorant qu'ils sont de l'originalité
d'un jeune artiste qui n'avait que le trait pour s'exprimer. Il s'agit en effet
d'expression et d'expression esthétique. Derrière le trait noir il
y a une volonté d'entrer en relation avec le monde pour lui dire quelque chose
: une chose intime qui sort des tripes. Pas besoin de couleurs pour cela, ni de
bombes, un trait c'est tout.
Sans
le savoir, les ignorants tirent un trait sur Bilal Berreni.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire