mardi 30 juin 2015

Marko, le boss de la rue Germaine-Tailleferre



dAcRuZ a bien soigné son pote Marko pour son emplacement à Ourcq Living Colors #4. Non seulement il est dans l'axe de la rue Germaine-Tailleferre mais il est aussi dans celui du quai de la Garonne. Ah j'oubliais, le stationnement de véhicules ne devrait pas trop occulter son œuvre grâce au passage piéton juste devant. La place du boss, quoi !

lundi 29 juin 2015

"La Forêt" par Kouka

Pour Ourcq Living Colors #4, dAcRuZ a invité Kouka – l'artiste mais aussi le chanteur – comme le montre son œuvre avec les paroles de La Forêt.


La Forêt
Derrière la porte il y a quelqu'un qui frappe si fort que la forêt tremble Cette forêt elle est grande et tellement familière mais parfois si étrange que mon esprit s’épuise rien qu’à l’idée d’imaginer jusqu'où elle s’étend On frappe et la forêt tremble même le lion n’est plus maître des lieux Ce quelqu'un est un dieu…



Quai de la Marne, un dimanche d'été


dimanche 28 juin 2015

Ourcq Living Colors #4, jour 1






Diaporama de 24 photos
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samedi 27 juin 2015

Pont vu du pont


Le pont de la Petite Ceinture vu du pont de la rue de l'Ourcq,
avec les Grands Moulins de Pantin en arrière-plan.



vendredi 26 juin 2015

Felice Varini, La Villette en suites

Du 15 avril au 13 septembre 2015, La Villette accueille le peintre et plasticien Felice Varini. Il réalise quatre créations : l'une en extérieur dans la galerie est de la Grande Halle et trois dans le pavillon Paul-Delouvrier.

        


La première a été titrée, Arcs de cercle sur diagonale et les trois autres, Quatorze Triangles percés/penchés, Rouge jaune noir bleu entre les disques et les trapèzes et Sept Carrés pour sept colonnes.

Quelques mots sur Felice Varini. Il est né le 6 mars 1952 à Locarno en Suisse. Il étudie le dessin et les arts de la scène avant de s'installer à Paris en 1978. Sa première œuvre figure dans un catalogue de 2004 et porte le nom de Quai des Célestins n°1. Elle a été réalisée à la peinture acrylique dans un appartement privé en 1979. C'est surtout pour ses talents de plasticien que Varini va s'imposer comme une figure marquante de l'art contemporain. Dès le début de sa production plastique, il recourt à l'anamorphose. L'anamorphose est une déformation d'images, de telle sorte que, ou bien des images bizarres redeviennent normales ou des images normales deviennent bizarres quand elles sont vues à une certaine distance et réfléchies dans un miroir courbe. L'anamorphose utilisée par Varini est particulière : d'un point de vue, et d'un seul, le spectateur voit des formes colorées s'organiser en figures géométriques.


L'anamorphose de la galerie est de la Grande halle est un bon exemple. Le visiteur de l'exposition, le spectateur, doit chercher de quel endroit on peut voir des arcs de cercle colorés. La galerie vue de la fontaine aux lions de Nubie, le spectateur ne voit pas l'œuvre (excepté une portion d'arc de cercle collée sur le mur du café des Concerts). Sur le côté, le spectateur voit des formes géométriques irrégulières collées sur tous les matériaux constituant la galerie. Il lui est impossible d’en déduire le sens de ces collages. Situés derrière la Grande Halle, à une certaine hauteur, les fragments de l'œuvre s'organisent en dessinant des arcs de cercle orangés. La logique de l'installation ne peut être perçue que d'un seul point de vue. Les arcs espacés de manière régulière dessinent des portions de courbes qui rompent avec la géométrie de la halle. Les verticales des poteaux, des barrières, des colonnes, les horizontales du sol pavé sont cassées par des courbes fortement structurées. L'orange des arcs s'oppose au gris du bâtiment, aux tons sombres, à la claire obscurité de ce lieu extérieur mais couvert, c'est-à-dire, toujours dans l'ombre. L'effet est saisissant : des fragments déconstruits grâce au regard du spectateur créent une image d'une grande complexité et d'une grande beauté formelle. La photographie peut magnifier l'installation. Le jour "parasite" venant du côté gauche, un traitement d'image peut révéler la magie du lieu.




Dit autrement, c'est le regard du spectateur qui crée l'œuvre. Pour cela, il doit chercher le point de vue, ce petit espace de quelques centimètres carrés, qui révélera l'œuvre, déjà là. Le spectateur est partie prenante dans l'œuvre. Sans son regard, l'œuvre n'existe pas. C'est aussi un jeu, un jeu dans lequel le spectateur doit bouger, se déplacer dans l'espace, pour donner naissance à l'œuvre. Une œuvre fugace puisqu'il suffit d'un pas pour ne plus la voir. Une suite de désordres, réorganisés par la recherche d'un ordre. Un ordre d'une extrême rigueur dans l'exécution matérielle : il suffit d'un fragment mal placé et le désordre s'installe. Un ordre fragile, les arcs de cercle sont créés par l'intelligence du spectateur. C'est lui et lui seul qui donne une forme régulière aux arcs de cercle. C'est lui qui les hiérarchise dans l'espace, du plus grand au plus petit. C'est lui qui comprenant la logique interne voulue par l'artiste "ira chercher" l'arc qui manque sur le mur plan du café des Concerts.



Admiratif de la démarche artistique et du résultat, je reste beaucoup plus réservé sur les œuvres présentées dans les salles du pavillon Paul-Delouvrier. La démarche comprise, il est simple, trop simple, de trouver le point de vue qui révèle les œuvres. Par ailleurs, les œuvres ne peuvent pas mettre en valeur la beauté de salles qui en sont singulièrement dépourvues. Et pour cause, les salles sont des salles d'exposition à l'architecture standard : des rectangles avec une belle hauteur sous plafond. Certes, on découvre non sans plaisir de belles compositions géométriques, des carrés, des trapèzes, des triangles. Les couleurs sont belles : des carrés d'un bleu profond, des triangles rouges, des contrastes forts entre des rouges et des bleus mais au spectacle fugace d'anamorphoses manque la révélation des beautés secrètes et donc cachées d'un lieu. Impossible défi, mettre en valeur des parallélépipèdes blancs.

L'anamorphose quand elle est répétitive devient un "truc", savant certes mais "pauvre". L'intérêt, c'est la recherche du point de vue magique, la quête et sa récompense. C'est un peu comme un bon polar, l'essentiel c'est l'enquête, pas l'identité du criminel. Si c'était cela le contrat de lecture, il suffirait de lire le premier et le dernier chapitre. Last but not least quand le "point magique" est indiqué par un trait tracé sur le sol dans le pavillon Paul-Delouvrier, c'est comme révéler le nom du meurtrier au lecteur qui lit le premier chapitre. Alors, finie la magie, les gens font la queue devant le point de vue, regardent quelques secondes, éventuellement commentent et passent au suivant.
Richard

jeudi 25 juin 2015

La Tour Paris 13, le film

Image extraite du documentaire La Tour Paris 13, de l'art à la poussière
Après la visite, puis le livre voici maintenant le film.
La Tour Paris 13, de l'art à la poussière est un documentaire de 52' réalisé par Thomas Lallier avec le concours de Mehdi Ben Cheikh de la galerie Itinerrance. France Ô l'a diffusé et il est disponible en replay mais vous pouvez aussi le visionner sur la Toile où vous retrouverez entre autres Alëxone et Seth.

La Tour Paris 13, un immeuble promis à la destruction devient le lieu de la plus grande exposition de street art jamais conçue. De l'art à la poussière est une plongée au cœur de la création, à travers les témoignages des acteurs de cet événement hors-normes.


mardi 23 juin 2015

Ourcq Living Colors #4

Cette 4e édition aura lieu les 27 et 28 juin rue Germaine-Tailleferre pour y terminer la fresque commencée l'an dernier. Pour cette performance, dAcRuZ a invité entre autres : Avery, Batsh, Berns, FKDL, Katre, Kouka, Lazoo, Marko, Mesnager et Mosko
.

"Huit quartiers de roture" dont La Villette

Ce livre qui vient de paraître grâce au travail de Jean-Pierre Baril, a pour sous-titre : Petit guide des XIXe et XXe arrondissements de Paris.
Les 8 quartiers populaires parcourus par Henri Calet sont : La Villette, Amérique, Combat, Pont-de-Flandre, Saint-Fargeau, Belleville, Père-Lachaise et Charonne.
Cet ouvrage qui ne manque pas d'intérêt ne compte qu'une soixantaine de pages consacrées au XIXe arrondissement.

Extraits de la présentation de Jean-Pierre Baril
Huit quartiers de roture est donc un ouvrage inédit, victime de quelques mésaventures, qu'Henri Calet tenta maintes fois de publier entre 1950 et 1955. Surpris par les atermoiements d'un éditeur bruxellois, puis consterné par la faillite des éditions Vineta, l'écrivain entreprit l'adaptation radiophonique de son ouvrage en 1952. Par la suite, conforté par le succès de ces émissions, Calet souhaita de nouveau publier Huit quartiers ; mais plusieurs éditeurs refusèrent son manuscrit, auquel il continua de travailler avec la collaboration de Christiane Martin du Gard jusqu'en 1955.

Dans Huit quartiers de roture, Calet nous invite à parcourir les XIXe et XXe arrondissements de la capitale. Un voyage dans le Paris populaire d'autrefois, au lendemain de la guerre, une vingtaine d'années avant la destruction de l'Est parisien, du passage Julien-Lacroix et de la rue Vilin, et de tant d'autres lieux, aujourd'hui disparus, dont il ne reste rien.

lundi 22 juin 2015

Promenade sur la rive droite du canal Saint-Denis


Belle balade le long du canal Saint-Denis à partir du quai de la Charente jusqu'à la troisième écluse dite d'Aubervilliers. Ce canal est encore industriel mais offre de belles surprises comme le square Aimé-Césaire.



Diaporama de 41 photos
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Le Cargo, nouvel incubateur boulevard Macdonald

©CALQ
Le Cargo, c'est la future "plateforme d'innovation" située dans L'Entrepôt Macdonald. Le bâtiment n'est pas encore terminé mais les jeunes pousses peuvent dès maintenant candidater* pour l'intégrer en fin d'année.
*Entré dans le Larousse 2015.

©Le Cargo
Merci Jacques pour l'information.

dimanche 21 juin 2015

Canal Square vu du quai de la Charente

Une passerelle peut en cacher une autre


Oui, encore une passerelle. D'abord, celle enjambant le périphérique par DVVD et maintenant celle qui franchit le bassin d'Aubervilliers par Terrell. Tout cela n'a qu'un but ; non seulement vous devez vivre avec votre siècle, mais vous devez aussi consommer avec votre Millénaire !

Ça brasse à La Villette

             


Oui, Paname Brewing Company est une brasserie dans tous les sens du terme : on fabrique et on consomme. C'est le nouveau lieu – et peut-être même le haut lieu –  des fans de mousse à La Villette. Ce PBC vaut vraiment le détour !



©PBC

samedi 20 juin 2015

Lever de lune sur la CPCU saisi par Danièle


"Un lever de lune photographié il y a sept ans, un peu trouble, mais bon... Je ne savais pas à l'époque que la chaufferie prendrait tant de place dans ma vie. Je pensais même qu'elle gâchait le paysage."

2 cygnes, 5 cygneaux et une quinzaine de canards !

Danièle
François
François

vendredi 19 juin 2015

L'usine CPCU vue par Jean-Louis Nehlich

©Jean-Louis Nehlich
En mars, Jean-Louis Nehlich nous a reçus dans son atelier où il nous a présenté ses études préparatoires pour la commande des œuvres Canal Square.
En juin, retour à l'atelier juste avant l'achèvement de la dernière toile ; Jean-Louis Nehlich nous a spontanément autorisés à les photographier pour les mettre en ligne. Un grand merci !

©Jean-Louis Nehlich
©Jean-Louis Nehlich
Toile en cours de réalisation ©Jean-Louis Nehlich

"Mémoire des rues - Paris 19e arrondissement"... le retour !

        


Attention, Mémoires des rues - Paris 19ede Parigramme est la réédition du livre éponyme de Parimagine avec le même texte de Patrick Bezzolato. Si identique que l'erreur de l'index du quai de la Marne a été reportée !
Dans ce genre d'ouvrages, élaborés à partir de cartes postales, il existe aussi Promenade dans le Paris ancien - Le XIXe, de J.P. Robert paru chez Rotech en 1992, qui est mon préféré.
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