[Le texte ci-dessous est extrait du chapitre La Villette n'était qu’un village, du livre Coins et Recoins de Paris de Marius Boisson de 1927]
Au coin à droite de la rue des Ardennes, voyez cet immense café à l'aspect simple, et sentant plutôt l'auberge de campagne ; c'est la maison Canard [Aux Arts et Sciences Réunis au siège des compagnons charpentier des devoirs du tour de France au 161 avenue Jean-Jaurès], le siège du compagnonnage des charpentiers ; c'est la demeure de la mère des Dévoirants.
Au coin à droite de la rue des Ardennes, voyez cet immense café à l'aspect simple, et sentant plutôt l'auberge de campagne ; c'est la maison Canard [Aux Arts et Sciences Réunis au siège des compagnons charpentier des devoirs du tour de France au 161 avenue Jean-Jaurès], le siège du compagnonnage des charpentiers ; c'est la demeure de la mère des Dévoirants.
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C'est de là que, le 19 mars de chaque année, le cortège des membres de la corporation, tous en habit noir et la canne enrubannée, escortant l'un des trois chefs-d'œuvre que ce jour on montre au public, se met en marche pour aller entendre la messe à Saint-Laurent.
La musique militaire, qui est en tête, joue pendant le cours du dîner, sous les fenêtres de l'établissement où l'on retourne festiner.
... Le lendemain, cette foule d'hommes rudes et graves en d'autres moments, se met en quête d'acheter des jouets pour les enfants de la mère, lorsqu'elle en a. On voit une armée marchant sur deux rangs, et portant mirlitons, tambours, crécelles, trompettes, le tout résonnant à la fois, formant un concert qui met en émoi tous les gamins du voisinage.
Le troisième jour on se remet au travail.
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