dimanche 21 septembre 2014

Rue Henri-Verneuil, cité Michelet

Henri Verneuil (pas Michelet)
Pas très zézée à trouver, la rue Henri-Verneuil ; courant de la rue Curial à la rue Gaston-Tessier, elle est l'une des 3 voies piétonnières sillonnant la cité Michelet, cité bien connue pour son ensemble de 16 tours de 18 étages (1800 logements sociaux) construites à la fin des années 1960. Cette cité fera d'ailleurs l'objet d'un autre post intéressant (!)

Né en Turquie dans une famille arménienne en 1920, le petit Henri (qui s'appelle encore Achod Malakian) débarque à Marseille avec sa famille en 1924.
Diplômé de l'école des Arts et Métiers d'Aix-en-Provence, le voilà journaliste en 1944.
La caméra le démange déjà, il se fait la main avec quelques courts métrages qui lui permettent de rencontrer Fernandel avec lequel il tournera plusieurs films.
Dès 1949, installé à Paris, il commence sa carrière de metteur en scène. Une dizaine de réalisations plus tard, l'année 1959 voit naître le premier film de Verneuil à connaître un succès international, La Vache et le Prisonnier.


Sur cette lancée, il réalise 3 films pour la MGM, Le Président avec Jean Gabin en 1961, Un singe en hiver, avec Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo en 1962, et Mélodie en sous-sol avec... Gabin et Delon en 1963.

Belmondo : Week-end à Zuiydcoote
Adepte des films d'action, où les acteurs prennent donc largement le pas sur les actrices, il réalise, par exemple Le Clan des Siciliens avec le trio Gabin, Ventura, Delon en 1969.
Le début des années 1970 est quant à lui consacré à la Columbia avec Le Casse, et Le Serpent, tous deux au casting international. Admirez la maîtrise linguistique de Yul Brynner dans l'interview du Serpent avec Henri Fonda et Verneuil.
En 1974, retrouvailles avec Belmondo et ses cascades faites maison, il tourne Peur sur la ville.

Dans les années 1970, tout en restant dans la mouvance du cinéma populaire, Verneuil amorce une incursion vers les films polémiques en réalisant Le Corps de mon ennemi avec Belmondo, puis I... comme Icare avec Yves Montand, et Mille Milliards de dollars avec Patrick Dewaere.

Omar Sharif et Claudia Cardinale :
588 rue Paradis
La fin de sa carrière prend un tournant intimiste dans les années 1990 qui sont consacrées à sa mère et à l'histoire familiale qui avaient déjà fait l'objet d'un roman traduit dans quelque 30 langues en 1985.
Il réalise Mayrig (Maman), et sa suite, 588 rue Paradis, qui seront ses deux derniers films.
Il décède en 2002 à Bagnolet et est enterré au cimetière Saint-Pierre à Marseille.
Pour une filmographie complète de Verneuil, allez donc faire un tour sur IMDb.

THE END.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...