mardi 31 mars 2015

Rue de Crimée

Pont levant et passerelle de la rue de Crimée
Aujourd'hui débute une nouvelle série sur les noms des rues de notre quartier ; cette fois, je m'attaque aux noms géographiques.
Les retardataires peuvent trouver la première série dédiée aux musiciens et artistes par-là.

La rue de Crimée, voie la plus longue du XIXe arrondissement (environ 2,5 km) s'élance de la place des Fêtes pour remonter jusqu'à la rue d'Aubervilliers. Sur son trajet, elle traverse le canal de l'Ourcq par le pont levant au bout du bassin de La Villette.

Le nom de la rue fait référence à la guerre de Crimée (1854-1856), conséquence du sempiternel appétit d'expansion de la Russie qui, profitant de la faiblesse de l'Empire ottoman s'était emparée, entre autres, de la péninsule de Crimée.
Dans la crainte d'un déséquilibre mondial par un dépeçage de l'Empire ottoman, une coalition formée par l'Empire ottoman, le Royaume-Uni, la France et le royaume de Sardaigne défait la Russie en Crimée après avoir fait tomber Sébastopol, base navale militaire où mouille la flotte russe.

Remise en forme du monde, Yalta, 1945
Depuis, la Crimée a souvent fait les titres des journaux. Rapide tour d'horizon...
C'est à Yalta, station maintenant bien connue de la mer Noire – climat doux, plage, remise en forme... – qu'ont lieu les fameux accords de 1945.
Rattachée à la République soviétique de Russie en 1945, puis à celle d'Ukraine en 1954 la Crimée devient en 2014 l'enjeu d'un conflit entre la Russie et l'Ukraine.

Prestement rattachée à la Russie par Poutine après un référendum au résultat prorusse en Ukraine, la Crimée reviendra un jour sur le tapis.

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