Dès notre première rencontre, j'avais choisi l'Ourcq comme paradis. Aussi loin que je remonte dans les souvenirs heureux, il y a toujours des images d'eau, des feuillages, des chants d'oiseaux. L'odeur du bonheur, c'est un parfum de terre mouillée, de feuilles brassées par les remous de bord de berges, c'est la chair tendre des jeunes herbes que je fais glisser de leur fourreau, entre mes dents.
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Devant moi les écluses libèrent leurs eaux, comme un livre ouvert offre ses mots.
Devant moi les écluses libèrent leurs eaux, comme un livre ouvert offre ses mots.
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