Rue Denoyez, un spot du street art à Belleville. À croire que toute la rue est une galerie à ciel ouvert : des graffs, des fresques, un peu partout. Le bon y côtoie le très mauvais. Normal, des street artists étrangers réputés de passage dans la capitale marquent parfois leur passage. Des jeunes qui débutent montrent qu'ils existent dans le milieu du street art parisien.
La municipalité du XXe arrondissement compte construire une crèche et un immeuble social. Normal, c'est justement parce qu'il y avait des murs "en déshérence" que les graffeurs ont investi les murs. Ils savent qu'ils devront les rendre. Ils se mobilisent pour les garder. La mairie fait valoir qu'on ne peut concilier fonctionnement d'une crèche avec bombes aérosols. Ah bon, les gaz doivent détruire la couche d'ozone ! Une affiche sérigraphiée (c'est pas cher à réaliser) acte avec humour un fait majeur qui change (un peu) la donne : les œuvres ont de la valeur et s'intègrent dans le business mondial de l'art contemporain.
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La Goutte d'Or encore, un quartier dans lequel les artistes se bougent pour, comme on dit, "créer du lien". Devant le "musée" qu'ils ont créé et qu'ils gèrent, sur la devanture d'une ancienne boutique, un clin d'œil à Google Maps, un plan du quartier peint de couleurs vives. Un plan qui ne sert à rien. Sauf à faire beau et à rendre fiers les habitants du quartier. C'est déjà beaucoup.
Place de la Réunion, une fontaine morte. Pas d'eau. Alors autant en faire une œuvre d'art : on la repeint en jaune et on colle des centaines de jolies gommettes de toutes les couleurs. Petit projet certes mais les enfants qui ont collé les gommettes ont dû se régaler de faire de l'art.
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