Ces deux documents, une carte postale et une affiche, édités par l'Assurance mutuelle des Abattoirs et du Marché aux bestiaux de la ville de Paris pendant la Première Guerre mondiale ont un point commun, Francisque Poulbot, l'artiste.
Pour une lecture plus aisée je vous ai retranscrit le texte, en particulier celui de Lucien D. dont l'enthousiasme et le lyrisme m'ont bien amusé.
Il dépend de nous que cette graine jetée au vent soit bonne ou mauvaise. Cultivons-là, donnons-lui de l’air, de la lumière et des soins, ne fût-ce qu’au temps des vacances et nous verrons pousser comme par miracle, entre les pavés de La Villette, non plus une herbe parasite, mais une plante vivace digne de la France, sa mère, et de Paris, son vieux papa !
Pour une lecture plus aisée je vous ai retranscrit le texte, en particulier celui de Lucien D. dont l'enthousiasme et le lyrisme m'ont bien amusé.
Il dépend de nous que cette graine jetée au vent soit bonne ou mauvaise. Cultivons-là, donnons-lui de l’air, de la lumière et des soins, ne fût-ce qu’au temps des vacances et nous verrons pousser comme par miracle, entre les pavés de La Villette, non plus une herbe parasite, mais une plante vivace digne de la France, sa mère, et de Paris, son vieux papa !
Carte postale - ©Francisque Poulbot - 1916 |
Hommage de l'auteur à l'œuvre des Vacances enfantines de l'assurance mutuelle des Abattoirs et du Marché aux bestiaux de la ville de Paris - 1916
Affiche - ©Francisque Poulbot - 1918 |
Les enfants (filles et garçons) de 6 à 12 ans dont les
parents travaillent dans les commerces et professions des Abattoirs de La
Villette, de Vaugirard et du Marché aux bestiaux et industries similaires,
partiront en vacances cette année
pour deux mois.
Les départs, dont le dernier, en raison des circonstances de
l’heure présente aura lieu le 10 juillet 1918, devant avoir lieu au fur et à
mesure des inscriptions, les parents sont priés de faire inscrire leurs enfants
sans retard au siège de l’Œuvre.
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