L'enceinte de Thiers, plus communément appelée "les fortifications" était le terrain de jeux des laissés-pour-compte, des apaches mais aussi des amoureux. Jacques a retrouvé La Chanson des fortifs interprétée par Fréhel en 1938, qui nous fait revivre cette époque.
La Chanson des fortifs
Le poète en guenilles
Les rôdeurs et les filles
Des chansons d'Aristide Bruant
Les héros populaires
Les refrains d'avant guerre
Sont bien loin de nous maintenant
Tout cela disparaît dans la nuit
Et l'on se demande aujourd'hui
Que sont devenues les fortifications
Et les p'tits bistrots des barrières
C'était l'décor de toutes les chansons
Des jolies chansons de naguère
Où sont donc Julot
Nini, Casque d'or
Et P'tit Louis l'costaud
Si célèbre alors
Que sont devenues les fortifications
Et tous les héros des chansons
Des maisons de six étages
Ascenseur et chauffage
Ont r'couvert les anciens talus
Le P'tit Louis réaliste est d'venu garagiste
Et Bruant a maintenant sa rue
Julot sera de l'institut bientôt
Et Nini possède un château
Il n'y a plus de fortifications
Ni de p'tits bistrots de barrière
Adieu décor de toutes les chansons
Des jolies chansons de naguère
Mais d'autres viendront
Héros différents
Puis disparaîtront
À chacun son temps
Il n'y a plus de fortifications
Mais y aura toujours des chansons
Musique de G. Van Parys et paroles de M. Vaucaire
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire