Quelle bonne idée !
Yann Datessen propose sur le canal et sur ses rives une "installation photographique" jusqu'au 18 octobre. Son installation qui prend les formes d'une remarquable exposition est titrée : Le Léthé. Pour comprendre le titre et saisir la cohérence de l'ensemble des œuvres, il convient de reprendre la présentation qu'en fait le photographe et de suivre le parcours dans le bon sens. Le départ est l'écluse de la place Stalingrad, vous suivez le quai de la Loire et vous cheminez vers le parc de La Villette. Richard
Yann Datessen a tenu à présenter le thème de son installation par un panneau
L'amont : l'art urbain fait la part belle à la peinture, l'écriture, le graphisme, plus rarement à la photographie. Aussi, installer ce médium là où on ne le voit pas toujours, le mettre en contact avec la réalité, la réalité des lieux, le regard des passants, la réalité du temps qu'il fait, mettre en scène la ville, la sienne, son quartier, ces endroits qu'on fréquente tous les jours, en profiter pour dire des choses, voilà les sources qui ont permis au fleuve du Léthé de naître.
L'aval : on ne garde jamais que les bons souvenirs, les beaux, c'est ce qu'on dit. Mais qu'arrive-t-il aux autres? Où vont-ils ? Les regrets, les peines, les chagrins, ces vieilles branches mortes, sous l'eau, qui accrochent à la coque de nos barques, où finissent-elles par échouer, sur quelle rive ? Boire une gorgée du Léthé autoriserait un retour, revenir en surface, revenir en arrière. Le prix à payer ? L'oubli. L'oubli de son passé, de sa vie, ses amours, sa famille. Tout. Enfin presque. Il restera bien quelques bribes des bonheurs antérieurs, des éclairs, des sensations de déjà-vu, mais rien qui fasse de l'ombre à sa nouvelle existence...
L'amont : l'art urbain fait la part belle à la peinture, l'écriture, le graphisme, plus rarement à la photographie. Aussi, installer ce médium là où on ne le voit pas toujours, le mettre en contact avec la réalité, la réalité des lieux, le regard des passants, la réalité du temps qu'il fait, mettre en scène la ville, la sienne, son quartier, ces endroits qu'on fréquente tous les jours, en profiter pour dire des choses, voilà les sources qui ont permis au fleuve du Léthé de naître.
L'aval : on ne garde jamais que les bons souvenirs, les beaux, c'est ce qu'on dit. Mais qu'arrive-t-il aux autres? Où vont-ils ? Les regrets, les peines, les chagrins, ces vieilles branches mortes, sous l'eau, qui accrochent à la coque de nos barques, où finissent-elles par échouer, sur quelle rive ? Boire une gorgée du Léthé autoriserait un retour, revenir en surface, revenir en arrière. Le prix à payer ? L'oubli. L'oubli de son passé, de sa vie, ses amours, sa famille. Tout. Enfin presque. Il restera bien quelques bribes des bonheurs antérieurs, des éclairs, des sensations de déjà-vu, mais rien qui fasse de l'ombre à sa nouvelle existence...
Diaporama de 11 photos
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