mercredi 29 juillet 2015

The INN at Canal Square


Mokka nous signale que les locaux commerciaux sont loués et que vous pouvez d'ores et déjà réserver au The INN at Canal Square.

mardi 28 juillet 2015

Panoramique de Mehdi

Cliquez, c'est du grand ! - ©Mehdi

Legz "The Spaghettist"

J'ai déjà dans ces colonnes, à l'occasion d'un billet sur les portraits de Faucheur, fait référence au mur du square Karcher. Il est nécessaire d'aller plus avant pour comprendre la qualité des œuvres qui y sont peintes régulièrement.
Le square Karcher est situé dans le XXe arrondissement ; il est adossé au relief tourmenté du Père-Lachaise et une de ses entrées est située au 165 de la rue des Pyrénées. Le mur donnant sur la rue des Pyrénées est depuis juin 2011 un spot réputé du street art à Paris. La mairie du XXe arrondissement a confié la programmation et la gestion du mur à une association qui promeut les arts urbains : Art Azoï. Sur son site Internet, la mairie écrit : "La Mairie du XXe s'engage et soutient de nombreux projets autour de la valorisation des graff et de toutes les formes d'arts urbains". Tous les deux mois environ, des artistes se voient confier la responsabilité de réaliser une fresque.


Mois de juin, Legz One a peint une fresque sur l'ensemble de la surface du mur. Difficile à saisir à cause de sa longueur, la fresque est organisée autour d'un espace central. Il se distingue par une zone plus sombre composée de "spaghettis" noirs sur fond marron foncé. De part et d'autre, des spaghettis (puisque c'est de cette manière que l'artiste désigne les formes qu'il peint) s’entremêlent.

Leurs couleurs rompent avec la zone centrale : ils sont bleu ciel, bleu outremer, noirs, orangés, jaunes. La succession des adjectifs rend compte de l'intention artistique : les spaghettis foncés croisent des spaghettis aux couleurs vives et franches. Il serait vain de suivre un spaghetti : l'artiste imbrique, superpose, croise ses "spaghettis" qui forment curieusement un ensemble structuré. Structuré comme l'est un tricot dont les mailles renvoient l'image d'un point. Curieux ce sentiment que les "fils" composent une œuvre organisée ayant une forte cohérence plastique.

Le mur est habillé de ces "spaghettis". À part le centre de la fresque, les autres régions ont le même statut. Je veux dire par là, que tous les espaces se valent quoique différents.


Tous sont "traités" avec beaucoup de soin : les spaghettis sont peints à la bombe aérosol mais les contours sont nets (on se souvient des fresques dans lesquelles Marko93 utilise les coulures comme élément décoratif ainsi que les projections de gouttes – les street artists secouent les bombes projetant sur le support aléatoirement des gouttelettes de peinture –). Legz prend le contre-pied de ces techniques. Les spaghettis sont certes inextricablement mélangés mais chaque "spaghetti" est peint très précisément. De l'ordre dans un apparent désordre et c'est cela qui est intéressant. De plus, l'observation des œuvres de cet artiste illustre son souci d'apporter un "ordre fait de désordres" dans des lieux qui ne sont pas caractérisés par leur organisation spatiale.


La fresque est décorative en ce sens que le "maillage" habille tout le mur de figures aux teintes contrastées. Elle retient mon intérêt pour deux raisons : la première est que l'artiste ne peint que des "spaghettis" qui deviennent par leur répétition sa marque et son blaze ; la seconde est la reconstruction par nos sens d'ordres complexes en partant du désordre savamment agencé.

             


Richard

lundi 27 juillet 2015

Fred Le Chevalier, ça déchire !


Le collage c'est plus rapide... à décoller.

La Rotonde de La Villette vue par Vito

Cliquez sur la photo pour une lecture plus aisée.
Ce dessin ne figure pas dans Le Paris de Vito.

Le Paris de Vito

Victor Locuratolo alias Vito est un architecte qui souhaiterait vivre de sa passion, le dessin. Au vu de son premier ouvrage Le Paris de Vito, ce vœu semble à sa portée. Cet album se lit et se regarde le sourire aux lèvres et nous interpelle sur les changements de notre ville.
L'édition étant à compte d'auteur la diffusion en est restreinte ; dans notre quartier, la Librairie du Parc (Grande Halle) ou la péniche-librairie L'Eau et les Rêves l'ont en stock.


Extraits de la présentation de Victor Locuratolo
Le Paris de Vito est une réflexion sur la ville contemporaine et ses mutations.[...]
Le but est de témoigner du charme de Paris comme de ses faces plus sombres...[...]
L'auteur étant particulièrement allergique au dessin d'observation, la plupart des illustrations de ce livre représentent des perspectives imaginaires. Le lecteur aura cependant pu constater que de nombreux dessins sont inspirés de lieux bien réels, essentiellement de l'est de Paris.


Cette "perspective imaginaire" du canal de l'Ourcq rassemble, en désordre, les Grands Moulins de Pantin, le pont de la Petite Ceinture et les Folies du parc de La Villette. Nous sommes un mardi ou un samedi, car l'embarcation du Marché sur l'eau vient livrer à la Rotonde ses légumes fraîchement cueillis.


Méli-mélo du parc de La Villette.
En feuilletant ce petit livre vous retrouvez d'autres lieux du XIXe arrondissement comme le 104, une synagogue de la rue de Flandre, le parc des Buttes-Chaumont ou le quartier de la Mouzaïa.


On s'éloigne, mais si peu ; nous sommes dans le XVIIIe arrondissement où l'on reconnaît la Petite Ceinture en coulée verte avec La REcyclerie à gauche.

samedi 25 juillet 2015

Bon, tout le monde est là ?

La famille Cygne le 20 juillet - ©Danièle

Café des Concerts, la belle surprise

Notre coup de cœur gastronomique - ©Café des Concerts
Depuis 3 ans nous testons progressivement les restaurants du quartier avec plus ou moins de bonheur. Cette semaine, nous nous sommes posés au Café des Concerts, bien nous en prit. Nous nous étions arrêtés plusieurs fois pour y boire un verre mais sa situation exceptionnelle nous faisait craindre un resto "arnaque" qui n'a pas à rechercher l'excellence tant les touristes affluent. Eh bien, c'était une grosse erreur, non seulement la salle est belle et spacieuse mais côté cuisine on peut vous assurer qu'avec leurs pianos ils connaissent la musique !

Terrasse avec le parc pour décor©Café des Concerts
La cuisine est presque ouverte sur la salle©Café des Concerts

vendredi 24 juillet 2015

"The Woman in the Fifth" à La Villette

Quelques plans, tournés en 2011 dans notre quartier, du film La Femme du Ve.


Etan Hawke à la station Canal de l'Ourcq avant la construction de la crèche.


Le pont de la rue de l'Ourcq vu depuis le pont de la Petite Ceinture.
À remarquer, à gauche, l'angle du toit de la maison de l'éclusier.


Le quai de la Marne, le canal de l'Ourcq et le quai de l'Oise à droite.


La Petite Ceinture, probablement dans le XIXe arrondissement...

jeudi 23 juillet 2015

mercredi 22 juillet 2015

"Dante", la fresque de Nosbé rue Henri-Noguère

Rien n'est plus agréable dans mon "travail" de chroniqueur que de vous faire découvrir, chers lecteurs, de nouveaux talents du street art. Pour découvrir les œuvres, il n'y a que deux solutions : aller les chercher (dans les spots parisiens, les expositions, les galeries) ou attendre qu'elles arrivent dans votre quartier (si votre quartier est un spot actif de street art). Sans chercher, j'ai découvert un beau matin de juin, rue Henri-Noguères, une fresque qui m'a fortement impressionnée.


La fresque semble titrée Dante et son thème comme sa forme sont très originales. Il est exceptionnel qu'une fresque de street art illustre un poème épique et allégorique composé entre 1307 et 1321 par Dante Alighieri. Certes, cette œuvre rédigée en vers est tenue comme un des sommets de la littérature mondiale et le thème de l'enfer a été traité par de nombreux artistes français et étrangers. Je me souviens de mon émotion quand j'ai vu les sculptures de Rodin exposées dans le musée éponyme. La peinture du Moyen Âge et de la Renaissance n'est pas avare de représentations de l'enfer, histoire de décourager les pauvres pêcheurs et les ramener dans le droit chemin, qui est bien sûr, celui de "notre sainte mère l'Église", quitte à payer son salut de quelques indulgences ! Bref, l'enfer est un sujet "classique" traité par les arts depuis l'antiquité (souvenons-nous, des Champs-Elysées et du Styx, de Charon etc.), constamment repris un peu partout, en France, en Italie, aux Pays-Bas pour ne citer que ces trois pays. Mais, le traitement de l'enfer dans le street art est, me semble-t-il (mes connaissances sont partielles et pas universelles !) extra-ordinaire.

Jungle (œuvre sur toile) ©Nosbé
Je me suis dans un premier temps intéressé à l'artiste (je suis de ceux qui pensent que sa connaissance peut aider à saisir la signification de l'œuvre). Dans une interview à un blog, Fat Cap, l'artiste Nosbé, répondant à des questions, nous apportent des précieuses informations :
Qui es-tu Nosbé, d’où vient ton blaze et depuis quand dessines-tu ?
Originaire de la banlieue sud, j’ai la trentaine passée et porte ce surnom depuis qu’il m’a été donné par un pote au lycée. Je fais des remplacements dans des collèges et lycées d’Île-de-France en tant que prof d’arts plastiques, ce qui me permet de gagner ma croute (mouais) tout en gardant un pied dans le domaine créatif. Je dessine depuis tout gamin. Mon séjour de plusieurs années à Tahiti m’a fait découvrir les arts océaniens et les tattoos représentant des divinités sous la forme de visages très stylisés.


Au début je les ai beaucoup copiés, puis peu à peu personnalisés jusqu'à trouver le style actuel. En 1992, de retour en France, je découvre l’univers du graffiti en voyant des graffs le long des voies ferrées du RER. Ces lettres et ces couleurs, dans un contexte pour moi inhabituel, me plaisent et m’encouragent à faire mon premier graff sur le portail d'un pote…une feuille d’un végétal très connu dont je tairai le nom (!). L’instrument « bombe » sur le coup m’a assez surpris et pas tellement plu. S’ensuit alors une longue période de 10 ans où je dessine beaucoup mais sans vraiment toucher un cap, malgré quelques tentatives peu fructueuses bien qu’encourageantes. Pendant tout ce temps je reste très attentif aux productions de tags, graffs et autres interventions urbaines.
Merci à Fat Cap pour cet emprunt et pour la reproduction de deux photographies illustrant le parcours de Nosbé.


L'œuvre se présente comme un ensemble cohérent et fermé. Le fond orangé délimite l'œuvre dans l'espace et mets en valeur les couleurs sombres de la fresque, des noirs, des gris. En excluant le fond, l'œuvre par le style s'apparente à une gravure monochrome ou un dessin. Le "refus" de la couleur pour signifier l'enfer est déjà un choix. Dans d'autres fresques, Nosbé montre qu'il est un formidable coloriste. Sa palette est plutôt constituée de teintes et de couleurs très vives qui éclaboussent l'espace. Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir disait le poète (Johnny Halliday) ; pour Nosbé les couleurs n'appartiennent pas au monde du dessous (cf : La Divine Comédie).


La cohérence de la palette étonne, comme étonnent toutes ces formes enchevêtrées. Toutes les formes sont reliées les unes aux autres dans une grande confusion. Le spectateur reconnaît là un visage, à vrai dire, bien singulier. Des yeux, l'un plus ouvert que l'autre, que nous devons par la pensée relier. On voit des fleurs (Les Fleurs du mal ?), des membres, des morceaux de cerveau, des vésicules, des "boyaux".


Cet amas semble inorganisé... à moins que ce soit le désordre qui représente l'enfer en s'opposant aux sages allées du Jardin d'Eden. Désordre et horreur, ordre et beauté ? La signature de l'artiste appartient au monde graphique de l'œuvre ; elle lui emprunte ses formes et ses couleurs. Ces organes qui coulent, des bouts de corps se mêlant à des formes issues du monde végétal évoquent plus qu'elles ne décrivent. C'est un cauchemar éveillé ; ces formes qu'on ne peut nommer effraient, justement parce qu'on ne peut les nommer et complètement les décrire.


Je reste étonné devant la force de cette fresque qui donne à voir un cauchemar vivant qui grouille, suinte, dégouline. Une vision personnelle et hors des codes communs de la représentation de l'enfer.
Richard

lundi 20 juillet 2015

1000e

Ce 1000e post a été réalisé avec les 6000 photos publiées sur le blog depuis juin 2012.

Le nord du XIXe arrondissement dans les années 50

Voici 3 vues aériennes prises au nord du XIXe arrondissement en 1950 et 1959. Ces photos, dont la première est extraite de Histoire d'une entreprise de son temps et les deux suivantes du site Histoire du quartier Charles-Hermite nous ont parues si intéressantes que nous vous les avons annotées pour que vous puissiez en saisir les détails.

Cliché pris du sud vers de nord en 1950 - ©Compagnie EMGP

1. La Petite Ceinture - 2. Rue de Cambrai - 3. Parc du Pont-de-Flandres - 4. Le Beauvaisis, bâtiment 028 où est actuellement Le Lieu du Design - 5. Jonction de la darse et du canal Saint-Denis, aujourd'hui condamnée - 6. Canal Saint-Denis - 7. Lieu où est situé actuellement l'embarcadère des navettes du Millénaire - 8. Avenue Corentin-Cariou - 9. Pont-rail Paris-Est - 10. Pont-route du boulevard Macdonald - 11. Pont-rail de la ligne Les Docks de St-Ouen/Pantin - 12. Écluse 2 des Quatre-Chemins - 13. La partie nord-est de l'usine à gaz, avec son château d'eau, où seront construits les entrepôts Macdonald 20 ans plus tard - 14. L'hôpital Claude-Bernard, spécialisé dans les pathologies infectieuses ; construit en 1905, ses services ont été transférés à l'hôpital Bichat en 1988 - 15. La darse des Magasins Généraux, appelée aussi bassin de la Charbonnière ou d'Aubervilliers et devenue la darse du Millénaire - 16. L'emplacement de la partie sud du parc du Millénaire - 17. Lieu du centre commercial du Millénaire - 18. Le terrain du futur siège de Véolia - 19. L'actuel parc des Portes-de-Paris - 20. Le périphérique n'est pas encore construit - 21. Gare des Mines - 22. Quartier Charles-Hermite - 23. Porte d'Aubervilliers - 24. Porte de la Chapelle - 25. Gare La Chapelle-charbon - 26. La partie sud-ouest de l'usine à gaz avec les gazomètres où sera construit Cap18 - 27. Le triangle Éole-Évangile - 28. La Porte de la Villette

Cliché pris de l'est vers l'ouest en 1959 - ©Quartier Charles-Hermite

Cliché pris approximativement de l'ouest vers l'est en 1959 - ©Quartier Charles-Hermite

Compagnie des Entrepôts et Magasins Généraux de Paris

Des entrepôts à grains de la fin XIXe siècle à la e-économie du début du XXIe siècle, ou l'histoire étonnante d’un patrimoine foncier aux portes de Paris.

Si les Magasins Généraux de Paris vous intéressent et que vous souhaitez en connaître l'aventure, ce livre Histoire d’une entreprise de son temps est fait pour vous. L'auteur, Elisabeth Philipp, connaît bien notre arrondissement, d'abord avec sa thèse de doctorat en histoire qui portait sur les abattoirs de La Villette, puis avec Le guide du Promeneur du 19e arrondissement.
Son dernier opus est un grand format (25x28 cm) de chez Textuel très richement illustré comme vous le voyez avec cette gravure des entrepôts du Pont-de-Flandre en 1877.

©Compagnie EMGP
"Bâtiments à six étages pour le blé et le sucre
directement liés à la voie d'eau et à la voie ferrée."

vendredi 17 juillet 2015

Porte d'Aubervilliers, c'est le cirque


"Le cirque Diana Moreno Bormann, le cirque préféré des Parisiens,
est le lieu privilégier pour l'organisation de tous vos événements".


En arrière-plan à gauche, le parc des Portes-de-Paris et à droite le futur siège de Véolia. Le parc du Millénaire est juste à droite

My Little Business



México sur l'eau


Mexique à La Villette jusqu'au 22 juillet 2015.
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