mardi 31 décembre 2013

Plan de La Villette durant le XXe siècle

Petite nouveauté !
J'ai fait un peu de ménage dans les onglets au-dessous du bandeau-titre et j'en ai inséré un nouveau : Plan de La Villette. Ce plan vous permettra de parcourir le blog d'une façon différente. Cliquez et découvrez...

lundi 30 décembre 2013

La Semeuse Bernot

Le site Semeuse "25 centimes bleu" n’a qu'un objet vous faire découvrir ce timbre et c'est passionnant et très complet. Tellement pointu, que j'ai trouvé un carnet de 20 timbres BERNOT-KOTO-JIF. Le site nous apprend que c'est : "en 1923, que l’imprimeur Courmont proposa à l’administration d’imprimer des publicités “réclames” directement sur les marges des timbres ce qui a été autorisé en avril 1923. Le premier carnet fut émis en 1924." Dans ce carnet, Bernot nous décline toute sa gamme : boulets, anthracites, charbons, cokes et bois. Aujourd'hui, nous dirions que Bernot était une société très communicante car nous l'avons déjà retrouvé : à la station de métro Bastille, sur les verres teintés pour regarder l'éclipse en 1912, sur la Grande Roue sans oublier la série de cartes postales maison.

dimanche 29 décembre 2013

Canal Square, les Coups de cœurs 2013


Nous sommes en décembre, l'époque des bilans et des rétrospectives.
A l'origine, ce blog était prévu pour suivre l'évolution de la construction de l'ensemble immobilier Canal Square à La Villette. Après 18 mois d'activité, le centre d’intérêt de ce blog a changé, car j'ai changé.
Petit à petit, après beaucoup de recherches sur la Toile, de nombreuses lectures d'ouvrages spécialisés et maintes balades de repérages, je me suis pris de passion pour La Villette. Je découvre avec gourmandise l'histoire de cette commune au caractère affirmé maintenant devenu quartier de Paris et tout naturellement la thématique principale de ce site est devenue La Villette.

Et maintenant 12 Coups de cœur pour la rétrospective 2013 de Canal Square-La Villette.

Coup de cœur BD
Blues du Nord de Viravong dont la maîtrise du trait et l'encrage mettent bien en valeur l'architecture de La Villette. L'histoire démarre très fort mais faiblit sur la fin.

Coup de cœur Film
Jenny de Marcel Carné dont le quai de la Marne et le pont de la Petite Ceinture servent de décor à une belle scène de séduction.

Coup de cœur Graffeur
DaCruz, l'enfant du quartier, qui est vraiment omniprésent et Popof pour la variété de son dessin.

Coup de cœur Gravure
Les Anglais patinant sur le bassin de La Villette, montrés d'une façon pour le moins excentrique.

Coup de cœur Illustrateur
Marion Chombart de Lauwe pour son magnifique travail sur la démolition de la CPCU. Tout a été effectué sur site, quelle que soit la météo, sauf pour deux dessins où la fièvre l'a clouée au lit, m'a-t-elle confirmé quand je l'ai rencontrée. Les jours de pluie elle était recroquevillée sous un grand parapluie ! J'ai eu en main ses 2 carnets Moleskine pliés en accordéon... ah, si j'étais riche... j'aurais fait une folie !

Coup de cœur Livre illustré
La Villette d'Auguste Rouquet, pour l'intérêt de son texte et surtout la qualité de ses gravures dont certaines ont déjà été publiées comme le pont de Crimée, la rue de Nantes, le cabaret Au Petit Jardinet, etc.

Coup de cœur Peinture
L'entrée de Charles X à Paris par Louis François Lejeune figurant une entrée royale plus triomphale que nature pour estomper son passé de peintre napoléonien !

Coup de cœur Photographe
Atget, pour qui j'ai de la tendresse. Après une carrière d'acteur puis de peintre en demi-teinte, il trouve sa voie dans la photographie. Avant tout le monde, sachant que les peintres et les illustrateurs ont besoin de documentation, il constitue la première base de données photographique sur Paris. Un voisin célèbre, Man Ray, et surtout son assistante Berenice Abbott vont le faire connaître, mais à peine la notoriété lui sourit-elle, qu'il meurt.

Coup de cœur Photographie de presse
Le cliché Une locomotive est tombée dans le canal de l'Ourcq de l'agence de presse Meurisse pour son côté insolite.

Coup de cœur Reportage photos
Aux abattoirs de La Villette, série d'Eli Lotar pour sa force et son réalisme. On n'ose imaginer ces clichés en couleurs...

Coup de cœur Roman
Le polar Arab Jazz de Karim Miske, pour son intrigue assez bien ficelée et surtout pour son décor planté dans le quartier Ourcq-Jaurès. Ce roman a eu le Grand prix de littérature policière 2012.
Ce n'est pas encore un coup de cœur, mais j'attends avec curiosité la suite de Le pont levant de la rue de Crimée de Rémy Mercy qui est distillé au compte-goutte online !

Coup de cœur Société
La Villette a un passé industriel très riche et les témoignages sont nombreux.
Tout d'abord le 32-34 quai de la Marne (adresse de Canal Square) où était la CPCU à laquelle j'ai déjà consacré une quinzaine de messages tant la Toile est riche d'anecdotes et la société Letellier & Devaux qui était sur le même terrain au début du XXe siècle. J'ai découvert le tapioca Mauprivez et le chocolat Guérin-Boutron grâce à leurs magnifiques chromos, les Etablissements Niclausse par leur production automobile mais mon chouchou c'est Bernot ! Au début du XXe siècle Bernot Frères était l'un des plus importants négociants de combustibles de la région parisienne mais son principale intérêt pour nous était sa communication ; on retrouve de la réclame Bernot dans tout Paris. Je me suis pris au jeu et maintenant je traque le Bernot sur le Web. Mon tableau de chasse ne cesse de s'enrichir pour 2014 !

Coup de cœur Vidéo INA
Le Plan autoroutier de Paris de 1964 proposant entre autres de faire passer la voie rapide Nord-Sud dans le lit du canal Saint-Martin !

samedi 28 décembre 2013

La Niclausse fait son cinéma !

Dans la série télévisée A Woman of Substance qui a été diffusée en France en 1984 sous le titre L'espace d'une vie, une automobile de marque Niclausse apparaît à plusieurs reprises. C'est une Niclausse 15 hp de 1907 d'après le site IMCDb (Internet Movie Cars Database). Les Établissements Niclausse était au 24 de la rue des Ardennes.







Pour ceux qui veulent voir le bolide en action, il apparaît à 2'36 pendant 12 secondes dans la partie 15 du 2e épisode, ci-dessous. Normalement ça doit commencer à 2'36...




Et on le retrouve à 1'42 pendant 18 secondes dans la 1re partie du 3e épisode.

vendredi 27 décembre 2013

La Rotonde de La Villette en 1934

Cette photo, extraite de L'Illustration du 1er septembre 1934, a pour légende :
L'état actuel de la Rotonde de La Villette après les travaux de dégagement.
Au premier plan, un tronçon du métro aérien qui longe les boulevards extérieurs ; au-delà de la Rotonde, autour de laquelle on distingue l'ébauche du square établi sur l'emplacement des bâtiments annexes démolis, le bassin de La Villette.

Mine de rien, cela a dû prendre du temps
pour que les métros se croisent pile devant la Rotonde !

La vie va décidément trop vite.
Au temps jadis - y a-t-il donc déjà si longtemps ? - la rotonde de la Villette, au confluent de la rue de Flandre et de la rue d’Allemagne, considérait avec un rien d’indolence, et sans doute aussi de dignité, le bassin d’eau qui lui faisait face. C’est que c’était un beau bassin - au temps jadis !

On y avait vu des jeux et des ris. On y avait vu des joutes. Des arbres « peignés » l’encadraient. Aux jours de fête le menu peuple s’y précipitait : Paris a toujours aimé l’eau placide, les coins ombreux, les perspectives un peu lointaines, bref l’illusion de la campagne.

De cette époque, qui va de la Restauration à la Troisième République, des gravures nous ont conservé le souvenir. Mais où sont les lorettes de jadis ? Où sont les grisettes accortes ? Coiffées « d’un rien et d’une chanson », eût dit Musset, qui les aima... Où sont les graves amusements du dix-neuvième siècle ?

Aujourd'hui, face au bassin de la Villette qui n’est plus qu’une pièce d’eau morne - et, dans le mot pièce d’eau, veuillez n’introduire aucun lyrisme bucolique ! - une pièce d’eau morne assiégée de docks, de pâtés de maisons, de débarcadères et de hangars, d’usines et de cheminées vertigineuses, surmontée d’une passerelle de fer en arc de cercle, que centre l’œil énorme d’une pendule, la rotonde n’est plus qu’une « pièce » démodée, privée des deux bâtiments symétriques qui « de tous temps l’avaient épaulée ». Ces deux bâtiments sont tombés.

« Ils n’étaient pas de l’époque ! » ont décrété les augures. Voire. S’ils n’étaient pas de l’époque initiale, qui remonte aux derniers beaux jours, si l’on ose dire, du règne de Louis XVI, ils n’en avaient pas moins leur histoire.

Ils ne sont plus. Considérons la rotonde.

En 1784, le Trésor étant vide, et point facile à remplir, Lavoisier, d’accord avec les fermiers généraux, imagina d’enfermer Paris dans une muraille circulaire. A intervalles calculés on y ouvrirait des barrières : les portes de l’octroi. Elles sont célèbres. Toute denrée qui passerait paierait.

Immédiatement, l’architecte Ledoux se mit en campagne et commença les travaux. Ils devaient être grandioses.

« Le mur murant Paris rend Paris murmurant », raillait un alexandrin d’alors.

Il le rendit si bien murmurant que, le 12 juillet 1789, et bien que deux ans plus tôt Loménie de Brienne, parcimonieux, eût suspendu la construction, le peuple se ruait aux barrières et les incendiait en partie : c’était un discret prélude aux réjouissances du 14. Les barrières furent reconstruites. Elles provoquèrent de nouvelles émeutes. Finalement, le 28 floréal an II, vingt-huit fermiers généraux payaient de leur tête leur obstination. Quatrième de la série funèbre, Lavoisier fut décapité.

Ce n’était d’ailleurs qu’une fausse manœuvre : l’Assemblée constituante, bientôt, décidait la suppression de l’octroi. Il fallut, pour le rétablir, le Directoire. Une fois encore les travaux reprirent.

Autour de Paris, et cette fois d’une façon définitive, une soixantaine de barrières s’élevèrent, dont celle de la Villette. Le 25 juin 1791 Louis XVI et la famille royale, le dauphin sur les genoux de Pétion, la contournaient, dans la légendaire diligence, avant de rentrer dans Paris.

Du temps passa - et des événements : en 1814, vainqueurs, les Alliés défilaient par là. En 1815, à nouveau. En 1830, on y faisait le coup de feu.

La capitale s’élargit - et se fortifia. Des bastions nouveaux furent construits sur les ruines des anciennes portes démolies : il fallait aller au plus pressé. Aujourd'hui, de ces portes que reste-t-il ? La rotonde du parc Monceau - et celle de la Villette... Triste rotonde de la Villette !

Les bâtiments annexes jetés bas - ils servaient d’entrepôts pour les sucres ! - la voici, solitaire et dénudée, qui médite sur les vicissitudes des temps. 

Un métro aérien la frôle de sa mince chenille noire : de là-haut on domine sa terrasse et d’infâmes tuyaux de cheminée plantés de guingois parmi les pierres historiques.

Un square environnera la rotonde. Déjà des fleurs y sont plantées. J’ai noté sept arbres dans le square. Au loin, sur des perspectives de grisaille, Montmartre... - auprès, une gare d’autocars.
Dans la terre fraîche, les moineaux, ces autres Gavroche, viennent quêter leur nourriture. Que les moineaux n’abandonnent jamais Paris ! Il lui manquerait un peu de sa grâce éternelle.

En face, le bassin, froid, dur, avec des immobilités de péniches, masses noires et jaunes : un paysage selon Verhaeren, mais, hélas ! Sans poésie.

L’eau, toutefois, est restée verte, d’un vert profond, hypnotique, avec des chevelures d’herbes aquatiques — si frêles ! si fines ! - et j’aime à penser que peut-être sur cette eau, qui n’est plus qu’utilitaire après avoir été l’eau des joutes, l’eau des parties fines et des soirées sentimentales, le visage de Mimi Pinson s’est penché...
René Davenay.

jeudi 26 décembre 2013

La Grande Halle de La Villette en 1977

Sur la première photo de cette série, on voit encore la halle de Paris à droite et les abattoirs au fond, qui ne sont pas encore démolis. Je vous ai déjà montré un document d'Universal Photo avec les abattoirs vus de côté.




mercredi 25 décembre 2013

Je panse donc je suis, aux abattoirs de La Villette !

Pour compléter la série Les abattoirs de La Villette d'Eli Lotar, voici une photographie de l'Agence Meurisse de 1917, dans la même tonalité. Ici, ce sont des femmes qui lavent les panses dans un grand baquet.

©BnF - Agence Meurisse 1917

mardi 24 décembre 2013

Canal Square, bétonnage à tous les étages !

Dernier reportage photos de Jean-Jacques pour l'année 2013 !
L'hiver étant clément, ça bétonne à tous les étages. Côté canal, le rez-de-chaussé est coulé, à l'arrière, côté Thionville, on s'y apprête. 2014 va démarrer en fanfare, l'appel de fonds quand le rez-de-chaussée est terminé, est de 25 % du prix d'achat. Bonjour Madame la banquière, on aurait besoin de brouzoufs !

Panoramique pris à l'angle des rues Marne-Thionville
Le sous-sol du Simply Market dans le bâtiment D
La dalle du rez-de-chaussée du bâtiment A
Encore le A... oui mais c'est le nôtre, alors il est favorisé !
Futur espace vert
Bon, ça y est, le parking est couvert !

lundi 23 décembre 2013

Mauprivez, chromos "Pays"

Cinq chromos de la série Pays de chez Mauprivez au 33 rue Mathis à La Villette.





dimanche 22 décembre 2013

Une section aérienne du métropolitain à La Villette

Cet article est paru dans L'Illustration du 31 janvier 1903.


On va ouvrir une nouvelle section de la « circulaire nord » du Métropolitain de Paris, comprise entre la place d’Anvers et la rue de Bagnolet, par les boulevards extérieurs. Cette section, qui fait suite à celle ouverte au mois d’octobre, de l’Etoile à la place d’Anvers, comporte une partie aérienne de 2 kilomètres de longueur, s'étendant du boulevard Barbès à la rue de Meaux. L’adoption du système aérien sur ce parcours est justifiée par l’obligation de passer au-dessus des lignes du Nord et de l’Est et de franchir le canal Saint-Martin. Leur traversée souterraine aurait, en effet, conduit à placer le Métropolitain à une trop grande profondeur au-dessous du sol.

La voie courante est supportée par une succession de travées indépendantes de 22 mètres de longueur reposant, à leurs extrémités, sur des colonnes en fonte ou des piliers en maçonnerie. La hauteur libre entre le sol et les poutres est au moins de 5,20 m à la traversée des voies publiques, soit 50 centimètres de plus que celle des tramways à impériale circulant actuellement dans Paris. Au-dessus des lignes du Nord et de l’Est, deux grands ponts tubulaires ont été construits pour pouvoir franchir ces lignes sans employer des supports intermédiaires qui eussent gêné la circulation.

C’est au rond-point de la Villette que l’établissement du viaduc a rencontré le plus de difficultés. La voie du Métropolitain est obligée de contourner la rotonde des Docks, en serpentant d’une façon pittoresque, pour passer du boulevard de la Chapelle sur celui de la Villette, après avoir traversé le canal Saint-Martin. On peut se rendre compte, par la vue ci-dessus, de l’aspect nouveau et tant soit peu américain que présente maintenant ce carrefour où la circulation est si active.

samedi 21 décembre 2013

Le Bassin de La Villette par S. Lépine

Cette semaine sur un site d'enchères, une peinture "encrassée" et démontée de son châssis, Le Bassin de La Villette, est mise à prix 9 euros (+ 10 de frais d'envoi) avec une durée d'une semaine. Pour l'anecdote, cette toile aurait été retrouvée dans une maison nancéienne inhabitée depuis une cinquantaine d'années. Elle est signée S. Lépine et représente les Magasins généraux sur le bassin de La Villette. Je décide d'attendre 2/3 jours pour voir comment ça évolue et enchérir ensuite. 
Jeudi, surprise ! Plus d'enchère alors que la durée n'est pas écoulée. 
Vendredi, autre surprise, je trouve un tableau en bon état lui, de Stanislas Lépine daté de 1880, Le Bassin de La Villette en hiver, estimé 40.000-60.000 dollars chez Sotheby's. 
Eh oui, Stanislas Lépine, élève de Corot, est un peintre reconnu, d'ailleurs un catalogue raisonné de son œuvre a été publié en 1993. Cela explique peut-être le revirement du vendeur !

Le Bassin de La Villette - ©S. Lépine
Heu... le S de la signature est vraiment différent

Dans la première peinture, Stanislas Lépine a planté son chevalet quai de la Loire et regarde vers le pont de Crimée qui est situé entre les Magasins généraux.
Dans la seconde toile, il est quai de la Marne et orienté aussi vers le pont de Crimée dont on aperçoit la passerelle. De l'autre côté du canal de l'Ourcq, au premier plan, le quai de l'Oise puis l'église St-Jacques-St-Christophe, place de Bitche.

Le Bassin de La Villette en hiver - ©S. Lépine
Lundi, dernier rebondissement, l'enchère est réapparue mais à 299 euros de mise à prix.

vendredi 20 décembre 2013

A La Villette on tranche le lard



Il est cinq heures, Paris s'éveille

Je suis l´dauphin d´la place Dauphine
Et la place Blanche a mauvaise mine
Les camions sont pleins de lait
Les balayeurs sont pleins d´balais
Il est cinq heures
Paris s´éveille
Paris s´éveille
Les travestis vont se raser
Les stripteaseuses sont rhabillées
Les traversins sont écrasés
Les amoureux sont fatigués
Il est cinq heures
Paris s´éveille
Paris s´éveille
Le café est dans les tasses
Les cafés nettoient leurs glaces
Et sur le boulevard Montparnasse
La gare n´est plus qu´une carcasse
Il est cinq heures
Paris s´éveille
Paris s´éveille
La tour Eiffel a froid aux pieds
L´Arc de Triomphe est ranimé
Et l´Obélisque est bien dressé
Entre la nuit et la journée
Il est cinq heures
Paris s´éveille
Paris s´éveille
Les banlieusards sont dans les gares
A la Villette on tranche le lard
Paris by night, regagne les cars
Les boulangers font des bâtards
Il est cinq heures
Paris s´éveille
Paris s´éveille
Les journaux sont imprimés
Les ouvriers sont déprimés
Les gens se lèvent, ils sont brimés
C´est l´heure où je vais me coucher
Il est cinq heures
Paris se lève
Il est cinq heures
Je n´ai pas sommeil

Paroles de Jacques Lanzmann et Anne Segalen, musique de Jacques Dutronc.

jeudi 19 décembre 2013

Les Automobiles Niclausse en 1908

En 1908, le Salon de l'Automobile a lieu au Grand Palais, ce qui est confirmé par l'escalier à droite au-dessus des timbres, et les automobiles Niclausse après seulement deux ans d’existence n'ont pas lésiné pour le stand ! Le modèle de l'année est la Niclausse Type D Tourer, ce dernier mot signifiant que c'est un cabriolet sportif.


©conceptcarz
©conceptcarz
©conceptcarz
©conceptcarz
©conceptcarz
©conceptcarz

mercredi 18 décembre 2013

La Rotonde de La Villette par Atget

Ces photographies de la rotonde de La Villette ont été prises par Atget en 1901.

©Atget - BnF
©Atget - BnF
©Atget - BnF
©Atget - BnF

mardi 17 décembre 2013

Chut, ça mord à La Villette !

Bon, il y a deux clans, à gauche les fidèles du quai de l'Oise et à droite les adeptes du quai de la Marne ! Au centre les gardons et au fond le pont de l'Ourcq.

Quai de l'Oise
Quai de la Marne

Un commentaire de JJ fait remarquer que ces photos ont peut-être été prises le même jour. Cela m'a donné l'idée de juxtaposer tous ces pêcheurs sur un même panoramique.

lundi 16 décembre 2013

Guérin-Boutron, chromos "Monuments"

Aujourd'hui, dix chromos de la série 72 Monuments et Vues par N. Toussaint chez Guérin-Boutron au 23-25 rue du Maroc à La Villette. Ce sont des projets pour l'Exposition Universelle de 1900.













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