#BACKTOTHESTREET... WHOAREYOU?

Nous sommes toujours très intrigués par cette « exposition » #BACKTOTHESTREET dont la qualité des photos nous interpelle. Mais qui se cache derrière cette signature ? Mystère !

Après un premier post #backtothestreet à La Villette, Richard, toujours curieux, est reparti en chasse pour enrichir notre collection.

Le rapprochement des nombreuses photographies fait émerger plusieurs interprétations. Nombre d'entre elles amènent à penser qu'un projet sous-jacent donne une cohérence thématique et artistique à ces œuvres. D'autres photographies, en rupture, infirment la logique d'ensemble et interrogent sur la finalité même de l'intervention urbaine.

Une question se pose alors : a-t-on affaire à un authentique projet artistique ?

Un sous-verre collé contre un mur avec une photographie couleur représentant une scène de rue d’endroits qui, manifestement, ne sont pas d’ici : l’Inde, le Brésil, l'Afrique. Le plus souvent, nous voyons des personnages. Les photographies saisissent des moments, figent des instants. Elles ne cherchent pas à être esthétisantes : elles sont belles parce que les couleurs, les sujets, le cadrage sont beaux... sans effets, sans fioritures.

Ces sous-verres aux sujets si divers sont collés, sauf exception, dans des spots de street art et sur des parcours conduisant à ces lieux. Ils sont toujours collés sur des pierres, jamais sur d'autres supports.

La proximité des œuvres apparente-t-elle ces sous-verres au street art ? Si oui, de quel art parle-t-on ? De l'art du photographe ou de l'intervention de photographies "venues d'ailleurs" dans nos lieux familiers ? Les photographies portent-elles un message ? Si nous en considérons seulement quelques-unes, prises en Afrique et en Inde, nous pourrions le penser. Elles nous rappelleraient peut-être la "futilité" du street art, considéré alors comme un art pour ceux qui ont la chance d'être nés dans des pays riches : forme dérivée des "vanités" du siècle d'or. Dit autrement, une interrogation sur les rapports entre l'art "occidental" et les réalités de nombreux pays du monde : l'instruction (formidable, ce petit Africain qui joue avec un clavier d'ordinateur), le poids des traditions (le respect des vaches en Inde par exemple) et puis cette flaque (de sang ?) qui a les contours de l'Afrique.
Il est possible mais pas certain que sous son aspect "décoratif", en sous-texte, s'inscrive un rappel à la solidarité et à l'aide internationale.

Diaporama de 20 photos

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